[...] Ce peuple de la forêt n’est pas le seul où je me ressource, rien de tel que l’effort d’une bonne randonnée, épuisante pour les jambes,
mais tellement bénéfique pour l’âme.
Qu’elle soit à fort dénivelé ou pas, c’est toujours un challenge, une envie de dépassement, de se libérer de l’énergie stagnante, de faire du
bien au corps, de décharger le mental.
J’affectionne les hauts sommets, là où la végétation généreuse se réduit à des plantes miniatures, minuscules, époustouflantes par leurs
capacités d’adaptation, d’intégration et de résistance en ce milieu souvent hostile.
L’air y est plus frais, l’oxygène un peu plus rare, le calme est absolu. L'eau abonde dans ces lacs dormants, et les rivières s’écoulent avec
une lenteur rassurante.
Ralentir, n’est-ce pas la clé pour saisir le moment ?
Là-haut, le minéral cohabite avec ce végétal raccourcit. Une parfaite alliance entre protection et vie. Là-haut, les couleurs sont rassurantes, paisibles, douces, humbles, elles ne se font pas remarquer. Quelques marmottes, quelques bouquetins, chamois, rapaces, et le silence… posez moi là pour l’éternité…
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